Flesh is willing, but the Soul requires Sisyphean patience for its song, Time, Hippocrates remarked, is short and Art is long.
Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l’archer; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.
Que j'aime voir, chère indolente, De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau! Sur ta chevelure profonde Aux acres parfums, Mer odorante et vagabonde Aux flots bleus et bruns, Comme un navire qui s'éveille Au vent du matin,...
Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux; Retiens les griffes de ta patte, Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux, Mêlés de métal et d'agate. Lorsque mes doigts caressent à loisir Ta tête et ton dos élastique, Et que ma main s'enivre du ...
My love, do you recall the object which we saw, That fair, sweet, summer morn! At a turn in the path a foul carcass On a gravel strewn bed, Its legs raised in the air, like a lustful woman, Burning and dripping with poisons, Displayed in a shameless,...
My heart is lost; the beasts have eaten it.
And yet to wine, to opium even, I prefer the elixir of your lips on which love flaunts itself; and in the wasteland of desire your eyes afford the wells to slake my thirst.
Il était tard; ainsi qu'une médaille neuve La pleine lune s'étalait, Et la solennité de la nuit, comme un fleuve Sur Paris dormant ruisselait.
La Nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles; L'homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l'observent avec des regards familiers.
I love to watch the fine mist of the night come on, The windows and the stars illumined, one by one, The rivers of dark smoke pour upward lazily, And the moon rise and turn them silver. I shall see The springs, the summers, and the autumns slowly pas...
Sous les ifs noirs qui les abritent, Les hiboux se tiennent rangés, Ainsi que des dieux étrangers, Dardant leur oeil rouge. Ils méditent. Sans remuer ils se tiendront Jusqu'à l'heure mélancolique Où, poussant le soleil oblique, Les ténèbres s...
La rue assourdissante autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d'une main fastueuse Soulevant, balançant le feston et l'ourlet; Agile et noble, avec sa jambe de statue. Moi, je buvais, c...
Le Poëte est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l'archer; Exilé sur le sol au milieu des huées, Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
I walk alone, absorbed in my fantastic play, — Fencing with rhymes, which, parrying nimbly, back away; Tripping on words, as on rough paving in the street, Or bumping into verses I long had dreamed to meet.