Je soutiens l'idée que dans notre société, les pauvres sont doublement punis par les architectes. Une première fois parce qu'ils sont privés de maison, et la deuxième fois parce que quand on la leur donne, elle est moche. Malheureusement, il est fréquent que nous les architectes, nous acceptons ces procédés sans les critiquer. Nous acceptons la laideur avec une espèce de cynisme, comme si elle était inéluctable. Nous ne faisons rien pour lutter contre cette profusion de maisons médiocres et dans lesquelles il est évident qu'aucun architecte ne voudrait venir habiter.